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Carnet de Réclamation

L'austérité pour les obèses,
Pas pour les démunis.
L'exclusion du pays pour les fauteurs d'abus,
Pas pour leurs victimes. 
Nous nous déclarons tout simplement outrés.

Nous nous déclarons outrés d'entendre tant d'obèses de corps, de fortune et d'égo réclamer plus d'austérité pour les autres.  Pour le peuple en général.  Pour un peuple dont ils se détachent avec dédain, comme d'un vulgaire bétail fiscal. Au premier rang de ces obèses de corps, de fortune et d'égo, il y a les médecins du Québec. Et plus particulièrement la fine équipe de médecins actuellement à la tête du gouvernement du Québec. Équipe qui va jusqu'à poser en thérapeute de l'économie et de la société, tout en étalant à pleines pages une obésité des plus impudentes.


Nous sommes outrés par l’arrogance tranquille dont font actuellement preuve les médecins du Québec et autres membres bénéficiaires de leur ordre, à réclamer toujours plus. À exiger et à obtenir sans cesse plus de privilèges injustifiés. Tout en étant généralement d'avis que la clientèle qu'ils soignent non seulement ne paie pas encore assez mais gagne trop.

Nous sommes outrés par le niveau devenu indécent des avantages qu’ils s’arrogent, sans aucune contrepartie en quantité et qualité de soins fournis au public, bien au contraire.  La profession médicale au Québec, et tout particulièrement les médecins de certaines spécialités, voit en effet ses revenus augmenter sans cesse aux dépens d’un public dont les moyens ne suivent pas.  Un public qui n’en peut mais de payer ses privilèges et avantages à même les impôts les plus lourds du Canada. Alors que presque partout ailleurs dans la société canadienne, et en Occident plus généralement parlant, les niveaux de vie diminuent ou stagnent au mieux.


Nous n’aurions pas d’objection à ce que les revenus de ces gens augmentent si les soins qu’ils donnent ne cessaient de se bonifier dans la même proportion. Nous n'aurions pas d'objection à leur accorder le mérite des plus grands honneurs et privilèges, si leurs réalisations pour le peuple étaient en rapport.  Nous serions fort heureux de leur situation la plus favorisée au monde si le Québec était le plus favorisé au monde par l’empressement du système public à prodiguer à ses bénéficiaires le dernier cri en fait de diagostics et de traitements.  C’est hélas tout le contraire : le Québec figure de plus en plus singulièrement parmi systèmes médicaux le plus chancelants du monde occidental.  Cela en dépit des promesses rassurantes faites par les gouvernements s’étant proposés tour à tour pour remédier à la situation.

Nous n’aurions pas d’objection à ce que le niveau de vie de ces gens augmentât comme il augmente s’il en résultait le même genre de courant économique ascendant pour d’autres larges catégories sociales tout autour d’eux.  Nous serions fort heureux pour eux si leur exemple à cet égard pouvait servir d'inspiration pour les gens de tous les métiers.  Mais tout montre que ce n’est absolument pas le cas : partout autour d'eux il faut faire toujours davantage d'économies injustifiées afin de conforter leurs privilèges. Une des preuves que leurs privilèges écrasent plutôt que d'inspirer la société à s'enrichir à leur exemple est leur discours au quotidien que chacun peut constater.  Discours comptable devenu rigoureusement le même que celui des affairistes du secteur spéculatif ou des gestionnaires des grandes entreprises possédantes.  Discours de monopolistes du monde de la santé.  Discours qui croit non seulement faire une faveur imméritée au public qu'on daigne soigner, mais qui prescrit des cures d'amaigrissement économique pour tous sauf eux.  En effet le gros des médecins quand ils ne discutent pas médecine discutent finance et placements.  Nous voilà en présence d'une prospérité du genre typique des sociétés régressives.  D'une prospérité de caste du type qui pour se nourrir de la misère humaine même va de pair avec l’appauvrissement croissant du grand nombre.


Seuls les divers moyens de pression indus exercés par l’OMQ expliquent le niveau toujours plus abusif de ses privilèges actuels, non aucunement l’augmentation en quantité ou en qualité des services rendus.  Bien au contraire, durant le même laps de temps, c’est plutôt, on ne se lassera pas de répéter, à une diminution inexorable en quantité et en qualité des services de santé rendus que le public Québec québécois a assisté.  Ce alors même qu’il votait avec insistance pour des hommes et des partis promettant de protéger le système de santé à tout prix, au sacrifice de nombre d’autres revendications politiques comme la culture, l’éducation, la langue, la justice sociale, la pauvreté, l’itinérance, l’harmonisation Québec-Canada (ou au contraire la souveraineté, selon les orientations des électeurs).   Si le système de santé s’est dégradé plutôt, c’est en majeure partie du fait de l’empêchement financier de renouveler les équipements et les bâtiments, empêchement occasionné par les prélèvements excessifs du corps médical proprement dit.  Le Québec a été prêt à consacrer plus de ressources en argent, en matériel et en temps à la santé, toutes ces ressources sont allées aux médecins bien plutôt, pour des services de santé allant se dégradant.

Nous nous déclarons outrés, en ces temps de compression budgétaires nécessaires (dans plusieurs pays le discours d’austérité est effectivement un leurre au service de la bourgeoisie financière ainsi que le soulignent bien des critiques, mais pas au Québec où l’état est obèse effectivement, prélevant davantage et donnant beaucoup moins à la population en échange que dans les autres pays comparables), que la profession médicale (et quelques autres moins considérables en nombre de membres comme celle des juges) réussissent à se soustraire avec superbe aux compressions drastiques que doivent subir tant d’autres métiers non moins utiles au public, non moins indispensables à la société, mais simplement moins riches et moins bien pourvus en moyens de chantage parmi ceux qui dépendent de l’état pour leurs revenus.


Nous nous déclarons outrés que de l’essentiel des compressions budgétaires exigées dans le cadre des mesures d’économie du gouvernement Couillard ne s’appliquent pas aux médecins tout particulièrement, et plus particulièrement aux médecins spécialistes, dont les conditions de rémunération et de travail sont les plus avantageuses en Amérique du Nord (puisque dans une médecine laissant plus de place aux privé le médecin qui veut gagner gros doit se charger de travaux administratifs considérables dont son homologue québécois est dispensé, fier qu’il est d’une sécurité de poste à la soviétique pour un niveau de revenu nord-américain) pour des services laissant de plus en plus à désirer pour la population.


Force nous est de constater que le niveau excessif de ces revenus est contre-productif de deux manières : en premier lieu par le manque total d’incitatif à soigner et guérir qui résulte de tels émoluments princiers garantis, entre autres pour beaucoup le paiement à l’acte qu’il suffit pour gonfler de multiplier les actes virtuels ou inutiles, entre autres pour d’autres le paiement à la vacation (on dit maintenant plutôt tarif horaire) que beaucoup interprètent comme une licence à mener une vie de vacancier ; en deuxième lieu du fait qu’un tel niveau de rémunération livre la profession en monopole toujours plus caractérisé à des types de personnalité mûs par l’appât du gain seul, à des types non seulement incompatibles avec la vocation de servir le public mais bien décidés à écraser et chasser du métier comme des intrus les quelques uns qui l’ont encore.  Nous ne sommes pas du tout contre l’appât du gain en soi ni non plus contre ceux qui en sont le mieux pourvus mais nous considérons que ceux chez qui il est le plus exacerbé peuvent et doivent le rendre utile à la société en faisant carrière d’entrepreneur ou de commerçant, non pas en faisant des métiers qui demandent par nature de la compassion ou de l’altruisme.


Nous nous déclarons outrés de voir ces profiteurs de la médecine gober des sommes qui réparties ailleurs dans l’appareil d’état et dans le marché suffiraient largement à compenser les catégories ayant subi jusqu’ici les compressions financières les plus imméritées et les plus contre-productives en matière de services donnés, à savoir plus particulièrement les infirmières (et infirmiers), les enseignants des écoles élémentaires et des collèges, et les gens frappés d’incapacités diverses à exercer un emploi stable et rentable (par exemple les malades chroniques qui pourraient par ailleurs suivre certains cours de formation pour des travaux ultérieurs utiles à l’état et ne le peuvent pas dans l’état actuel de la gestion des ressources).


Nous réclamons donc en conséquence que les médecins et autres professions de même stature financière qui dépendent des finances de l’état pour leurs revenus voient leurs revenus retranchés de l’essentiel des sommes que l’état doit prélever pour ses mesures d’économie, mesures qui sont par ailleurs effectivement des plus nécessaires.  Pour prendre une métaphore chère aux médecins eux-mêmes, l’état est atteint d’obésité morbide et le tissu adipeux morbide voire même tumoral c’est eux essentiellement.


Nous réclamons donc que les sommes ainsi économisées en mettant l’Ordre des Médecins du Québec à la raison soient redistribuées aux catégories qui subissent les compressions les plus injustes et contre-productives, en particulier les soignants de niveau bas et moyen (infirmiers, brancardiers, ambulanciers, aides familiales…) et les enseignants de niveau primaire et secondaire-collégial.  Ces métiers de la base ne doivent ni ne méritent de subir aucune des coupes de revenus douloureuses qu’ils subissent présentement, l’argent extorqué littéralement à la société québécoise par l’Ordre des Médécins, suite au laxisme des derniers gouvernements dans ce dossier, suffirait largement, s’il était récupéré au terme d’accords pus raisonnables, à leur éviter toute baisse de leurs revenus.

Nous nous déclarons plus particulièrement outrés de cette technique de négociation chère aux médecins et autres professionnels de haut vol, à savoir menacer l’État québécois de la fuite de leurs cerveaux en direction d’un supposé havre de rentabilité comme Dubaï ou Las Vegas.  Nous considérons que cette technique tient du chantage voire du terrorisme, surtout de la part de gens ayant bénéficié d’un des concours de l’état les plus généreux du monde en tant qu’étudiants en médecine.  Notre réclamation à cet effet est que les médecins et les négociateurs ayant recours à ce procédé de rhétorique (la plupart du temps infondé : la plupart des corps médicaux des autres pays sont fermés au talent étranger et là où la médecine est privée ou davantage privée les frais généraux d’une pratique sont souvent prohibitifs au nouveau venu) doivent être immédiatement déchus de leur statut de leur droit de pratique au Québec et sommés de dégager effectivement, et inculpés au besoin pour chantage et terrorisme lorsque leur discours passe les limites de la décence.
Nous en profitons pour réclamer qu’en pareil cas de tels contrevenants au droit humain le plus élémentaire soient aussitôt remplacés par des immigrants encore mieux formés et de culture relativement occidentale, et que de façon plus générale l’Ordre des Médecins du Québec n’ait plus les pouvoirs qu’il a actuellement d’empêcher de pratiquer tant d’étrangers plus compétents et plus dévoués que ses propres membres.  

En ce qui concerne la place du Québec dans le Canada actuel et dans le concert des nations civilisées, il conviendrait tout particulièrement de faire appel à cet effet, en remplacement des médecins québécois invités à dégager pour haute ingratitude, à autant de Syriens du type qui fut formé à l’époque où ce pays était mieux civilisé et mieux civilisé selon les plus hautes normes occidentales que le nôtre à tous les points de vue positifs (éducation, valeurs morales humanistes, respect de l’intelligence, éthique de progrès et de solidarité sociale) qu’il faut alors inviter à immigrer en plus grand nombre correspondant.  Nous réclamons bien entendu que ces Syriens soient triés avec un soin tout particulier pour éviter que ne se glissent parmi eux les terroristes qui ont mis leur pays dans l’état où il est maintenant, mais outre le fait qu’il semble que le gros des candidats au terrorisme islamique en Amérique du Nord soient plutôt des gens nés en Amérique voire même des Québécois dits de souche convertis à l’Islam radical pour exprimer leur frustration, nous sommes d’avis que le chantage au départ de gens formés à grands frais pour l’acquisition de compétences de nature à faire la différence entre la vie et la mort de beaucoup constitue un acte terroriste non moins délétère par rapport à la civilisation ambiante si on le laisse se commettre impunément.

De manière générale l’immigration doit servir pour la pression à la baisse sur les plus haut revenus les plus abusifs et non productifs (je ne parle pas des immigrants investisseurs ou commerçants) et non pas sur les plus bas revenus du travail productif.

Nous nous déclarons outrés par ces déclarations racistes ou xénophobes à l’endroit des Syriens et autres catégories de nouveaux arrivants de la part de tant de Québécois qui se découvrent tout à coup une fibre patriote ne correspondant nullement à leur cheminement personnel qui est en général fait d’égoïsme pur et de fascination pour l’Amérique qui l’incarne dans la mesure même de la fréquence de ce discours dans leurs bouches.  Plusieurs vont disant qu’il vaudrait mieux consacrer les sommes nécessaires à l’accueil des réfugiés syriens aux sans-logis nés au Québec ou à d’autres catégories d’exclus et de misérables que notre société fait en nombre toujours plus grand.  Est-ce que les porte-parole de cette objection sont ceux-là même qui personnellement prennent le plus grand soin de ces clochards et exclus dont ils dénoncent la négligence au profit d’immigrants?  Nous nous permettons d’en douter, nous n’avons jamais entendu par exemple des travailleurs bénévoles ou des activistes de groupes populaires ou religieux engagés s’exprimer ainsi, nous entendons s’exprimer ainsi bien plutôt les auditeurs des radios poubelle du genre qui réclame bien plutôt la cessation de l’entretien de ces bénévoles et activistes et le primat de la loi du marché jusque dans les affaires sociales et religieuses.  Pourquoi l’intérêt des exclus locaux et des réfugiés internationaux seraient-ils antinomiques à ce point, sinon dans le cadre d’idéologies du diviser pour régner, sinon dans le cadre d’une pensée bourgeoise malthusienne où le gain de l’un doit se fonder sur la perte de l’autre en premier lieu.


Pour tuer dans l’oeuf les arguments à cet effet de ces gens, pour couper court d’avance à toute objection que les plus laissés pour compte du système parmi les citoyens de longue date ne manqueraient pas sinon de soulever quant au fait de les sous-privilégier en matière de services sociaux et d’avantages divers par rapport aux nouveaux arrivants, nous réclamons donc que tous les exclus sociaux locaux employables à des tâches d’accueil soient employés en priorité, ne serait-ce que pour les démarches de parrainage, à l’accueil du surcroît de réfugiés syriens dont le Canada entend se charger.  Le Québec a en effet toujours excellé dans cette vocation d’accueil de réfugiés et d’immigrants et en a toujours motivé les plus belles carrières de ses plus dignes rejetons.  C’est un secteur d’activité dont sa population tend à profiter autant ou plus que de l’extraction de ses plus précieuses ressources naturelles, ou plus récemment des plus grands progrès de l’aéronautique.

Nous sommes outrés d’entendre tous ces nationalistes régressifs et aussi tous ces racistes ethniques anglophones et immigrants de plus vieille souche le plus du genre à vouloir fermer les portes derrière eux une fois entrés, se plaindre qu’une économie réceptionnaire ne peut pas prendre davantage d’immigrants.  Eh bien soit!  Prenons tous ces gens au mot.  


Tous ces gens sont d’avis que la citoyenneté canadienne, cela  se mérite, et que vu le manque de place dans l’économie actuelle de moins méritants doivent être refusés à l’entrée, ou même sortir s’il sont déjà là, pour que de plus méritants les remplacent ou continuent à rester.


Nous réclamons donc de voir déchus de leur nationalité canadienne et de leur citoyenneté québécoise autant de d’immigrants récents résolument délinquants, ou s’étant avérés des terroristes au service du régime étranger oppresseur même pour fuir lequel ils ont demandé l’immigration ou le refuge politique, qu’il faudra faire entrer de citoyens potentiels plus désirables.  Et aussi, en nombre rigoureusement égal, puisqu’il ne saurait être fait acception de personnes en pareil cas, de séparatistes qui continuent à militer pour la séparation ou pour l’idéologie cynique, tribaliste et surtout décadentiste culturelle du PQ et du Bloc.

Ces gens qui veulent briser le Canada, ou pire encore, n’entendent considérer le Canada que sous l’angle des avantages personnels ou particuliers à en tirer, font au moins autant de mal que les immigrants venus profiter d’un pays plus pacifique pour faire de la délinquance ou en attaquer la population au nom de leur doctrine terroriste.   Surtout maintenant qu’il est devenu évident que la plupart de leurs compatriotes de souche ont toujours finalement choisi et choisiront toujours le Canada malgré tout.  De tels individus bloquent toute évolution sociale en captant tout le momentum de contestation à leur profit très personnel, dans le projet de tout simplement défaire le pays ambiant, ou de le laisser aller à sa perte qu’ils croient fatale le temps d’en profiter, plutôt que d’y contribuer en contestant de manière constructive sa manière de faire.

Il donc est nécessaire pour être juste de déchoir de leur citoyenneté autant de « fédéralistes » opportunistes de provenance récente ayant choisi la voie de l’illégalité et de la truanderie, voire même du terrorisme (aucun système de sélection des nouveaux arrivants n’est parfait, si vigilant que soit le personnel de sélection et d’accueil, il faut aussi se donner la latitude de revenir sur ses erreurs) que de « nationalistes » de souche plus ancienne ayant choisi la voie du harcèlement moral et de l’entretien d’un climat de cynisme permanent, au nom d’un projet qu’ils n’ont pour la plupart même pas eux-mêmes l’intention réelle de faire aboutir, à des fins non moins égoïstes et malveillantes.


Cette insistance sur les séparatistes de plus ou moins vieille souche à déchoir de leur citoyenneté canadienne peut sembler hors sujet dans un appel à modérer les privilèges exorbitants des médecins québécois.  Elle ne l’est pas.  En effet, la capacité qu’ont les médecins du Québec de jouer les divas à un degré inconnu de beaucoup d’autres régions semblables dans le monde vient du fait qu’ils jouent ici le rôle d’un clergé de substitution, en remplacement de l’ancien clergé catholique comme gardien de l’âme de la nation supposée.  Le mouvement nationaliste québécois dans la mesure où il se comporte comme une secte ayant plus de valeur en appartenance que l’appartenance au Canada, nécessite un tel clergé, et inversement, un tel ordre professionnel, pour justifier des privilèges aussi abusifs attenants au droit de vie et de mort sur les citoyens, a besoin d’une religion dont se poser en clergé, religion qui au Québec ne peut être que le nationalisme messianique à eschatologie indépendantiste.  L’ancien clergé catholique, du temps où la masse des Québécois était surtout villageoise et liée aux métiers peu qualifiés du secteur primaire, représentait le seul ascenseur social vers l’urbanité et vers la grande vie, aussi bien que le moyen d’un éventuel triomphe collectif par le biais du pouvoir de cette institution.  L’ordre médical a tout simplement pris cette place de plus haut ascenseur social hors de la condition de gagne-petit et de moyen pratique privilégié de faire parvenir l’ensemble de la nation au plus haut rang de l’expertise mondiale de par sa réputation.  L’Ordre médical s’est donc arrogé un rôle sacré de fait, et la religion non dite justifiant ce rôle sacré est l’idéologie du PQ et du Bloc.  Il faut donc abattre cette idole-là, le nationalisme culturel québécois sectaire, d’un coup de hache vigoureux pour enlever à l’Ordre son pouvoir de clergé de substitution et ramener ses revenus à un niveau plus modeste et proportionné à sa fonction qui n’est pas plus sacrée qu’une autre.  Du même genre de coup de hache vigoureux qui fut donné dans l’idéologie nationaliste réactionnaire de Duplessis et consorts.

C’est à une autre Révolution Tranquille, à une autre décolonisation des esprits qu’il faut procéder, et la religion qui en ce moment et en ce lieu menace le plus les rapports humains élémentaires et les libertés fondamentales, la religion qui à nouveau plonge en ce moment le Québec dans une plus grande noirceur mentale et spirituelle que jamais est non plus l’ancien catholicisme janséniste, non pas non plus une secte plus moderne comme le protestantisme, le krishnaïsme ou plus récemment l’Islam, mais la religion du matérialisme technocratique et financier qui érige les experts  de ce matérialisme en clergé du monde totalitaire de demain.  C’est une religion qui d’ailleurs a partie liée avec l’Islam le plus totalitaire de par sa mentalité, tout comme le nationalisme québécois séparatiste moderne, par complexe de fuir tout ce qui sentirait le crottin de ses trop humbles origines, a partie liée très explicite avec les transformations sociales les plus controversées voire les plus délétères préconisées par ces experts pour l’avènement du monde unifié de demain que les potentats des grandes multinationales appellent de leurs voeux, comme la généralisation des OGM, la promotion de styles de vie dits alternatifs, l’éradication du savoir humaniste traditionnel au nom des pédagogies nouvelles, la cyber-dépendance généralisée, et le contrôle biomédical global.